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Comme je vous l’avais dit précédemment, les étoiles se sont alignées pour que je puisse rencontrer mes participants ces derniers mois.
Au mois de Juin, c’est autour d’Anaïs CANOVA d’être présente dans ma région avec son exposition, pour mon plus grand plaisir.
Quoi de mieux qu’une petite journée ensoleillée pour aller se promener. Direction Chédigny, une jolie commune qui m’attire rapidement par ses rues abondamment fleuries. Et pour cause, il est surnommé « le village des roses », note pour plus tard : revenir pour déambuler au milieu de ses ruelles végétalisées et profiter un peu plus de cet endroit bucolique.
L’émerveillement ne fait que commencer, le lieu choisi pour le vernissage est somptueux, la façade imposante du Presbytère Maison Flore nous scotche. La rose et son nom élégant, en haut de la porte, nous annoncent déjà un écrin parfait pour le vernissage de notre jeune artiste.
Quant nous rentrons, je ne sais où donner de la tête, la bâtisse, la décoration, les œuvres d’Anaïs déjà présentes à l’accueil, l’ambiance, tout nous plonge dans une atmosphère cotonneuse.
Comme ressenti dès mon arrivée devant le seuil du bâtiment, je réalise que tout est en symbiose, le lieu, l’ambiance, les personnes et notre artiste ont fusionné tous ensemble pour créer le meilleur vernissage que j’ai pu connaitre.
Le décor somptueux des pièces permettait de mettre encore plus le travail artistique d’Anaïs en valeur, comme si ce lieu était une évidence.
Chaque cadre se fondait avec subtilité dans la pièce, ceux dans la bibliothèque ressemblaient un peu à une chasse au trésor.
On les voyait ressortir avec élégance, au milieu d’autres objets et livres tout aussi captivants.
J’ai pris mon temps pour regarder les détails, contempler chaque illustration, me faire une remarque comme « oh on dirait elle » et lire après coup le titre « autoportrait », sourire bêtement satisfaite d’avoir compris sans mettre spoiler avant.
Bref, j’ai été conquise par la découverte de ses œuvres encadrées qui se tenaient fièrement face à moi. Je me souviens encore de la découverte de son petit compte débutant sur Instagram où je sentais déjà beaucoup de potentiel, c’était comme réaliser que je ne m’étais pas trompée sur ses qualités.
J’ai pris le temps d’échanger avec Anaïs, un moment privilégié durant lequel nous nous sommes remémorer les débuts, son évolution artistique.
Ainsi que ses expériences permanentes qui laissent sous-entendre une soif de découvertes et de créativité.
J’étais face à une jeune femme rayonnante, dynamique, fière de ses avancées et un peu surprise d’avoir autant d’impact sur des personnes admiratives de ses productions.
C’est exactement ce que j’aime chez les personnes humbles, cette absence de prise de conscience qu’elles font partie d’un sentiment de bien-être chez les autres.
Elles donnent sans attendre d’éloges, elles sont timides, réservées et parfois mal à l’aise quand on les complimente, mais elles ont besoin d’entendre qu’on les apprécie, qu’on aime ce qu’elles font pour garder leur cap.
Elles sont inspirantes au quotidien pour beaucoup d’entre nous.
Tout fut parfait, nous avons même profité d’un petit moment de calme pour se détendre devant une glace succulente.
Je ne suis jamais sentie aussi paisible et à ma place.
A cet instant, j’ai réalisé que je vivais tout ce que j’aimais, découvrir l’art, profiter d’un beau lieu, être entourée de belles personnes, bienveillantes, souriantes, rencontrer de nouveaux contacts et profiter de la vie réelle.
Pour accompagner ce vernissage, Anaïs avait aussi prévu un concert, en mode intimiste, elle installée au piano et secondée par son père à la guitare.
Elle nous a proposé une reprise de Pomme, le morceau « Dans mes rêves » a été modifié avec ses mots pour exprimer ses émotions sur le pourquoi et comment elle dessinait.
Le second morceau interprété en duo avec son père m’a fait sourire car il résumait à merveille cette journée, « On ne dit jamais assez aux gens qu’on aime qu’on les aime » de Louis Chedid.
Ils nous ont invité à reprendre en chœur avec eux, comme pour fédérer encore plus tout ce petit monde, c’était d’une douceur absolue, à l’image de notre jeune artiste.
Bravo à elle pour cette journée réussie et annonciatrice de belles choses à venir, de nouvelles dates d’expos se calent ailleurs.
Un grand coup de cœur pour le Presbytère Maison Flore
Retrouvez-les sur Instagram @presbytere_maisonflore
Merci à eux pour leur formidable accueil, leur gentillesse et leur professionnalisme.
Merci infiniment à Norima pour la musique du jingle et de la vidéo.